La mosquée Baybars Al-Khayyat à Al-Darb Al-Ahmar a une importance historique et archéologique, car elle possède des éléments architecturaux distincts, des décorations et des écrits très fins qui datent de l’époque mamelouke.
Le ministère du Tourisme et des Antiquités a décidé d’enregistrer la mosquée Baybars Al-Khayyat à Al-Darb Al-Ahmar sur la liste des antiquités islamiques, coptes et juives.
Dépendant du Conseil Suprême des Antiquités (CSA), le Comité permanent des antiquités islamiques, coptes et juives a approuvé l’inscription de la mosquée, car elle possède des éléments architecturaux distincts, des décorations et des écrits très fins, en plus de nombreuses conditions et clauses spécifiées par la loi n° 117 de l’année 1983 sur la protection des antiquités. Déjà, le dôme de la mosquée a été enregistré en 1951 parmi les antiquités islamiques, coptes et juives.
La mosquée Baybars Al-Khayyat a été fondée par le prince Sayfi Baybars bin Abdullah bin Abdul Karim bin Omar, un parent du sultan Qansuh al-Ghuri. Sayfi Baybars a commencé sa vie en tant que tailleur privé du sultan Qansuh al-Ghuri.
Ce dernier a nommé Baybars au poste d’Amir Akhwar Kabir (l’un des postes importants dans les Etats des sultans mamelouks, car il supervisait les écuries du sultan, ainsi que les chevaux et les chameaux qui s’y trouvaient). Baybars a donc accompagné le sultan Al-Ghuri dans tous ses voyages. En plus, il a participé aux combats contre les armées ottomanes aux pays du Levant et a été tué lors de la bataille de Marj Dabiq en 1516.
L’importance d’inscrire un bâtiment est de le protéger de tout type d’empiètements, de déformation, de vandalisme ou de démolition partielle ou totale. Une fois enregistré sur la liste des antiquités, le bâtiment sera soumis au programme de restauration du CSA. Le bâtiment sera inscrit sur les cartes des sites à visiter.
Les bâtiments et sites archéologiques sont soumis à la loi sur les antiquités n° 117 de 1983 et à ses modifications de 2010, 2018 et 2020.
Les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en Egypte sont enregistrés comme ayant des valeurs mondiales exceptionnelles et il n’y en a que sept. Six sites archéologiques et un site naturel: le site d’Abou Mina à Alexandrie, la zone des antiquités thébaines (Louxor), la zone historique du Caire, la zone des pyramides de Dahchour à Guiza, les monuments nubiens à partir d’Abou Simbel jusqu’au temple de Philae à Assouan, la région de Sainte-Catherine et la réserve naturelle de Wadi El-Hitan au Fayoum.