Le président égyptien a mis en garde contre les répercussions régionales de l’agression israélienne qui se poursuit contre Gaza et le Liban.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré que l’Egypte s’opposait à la liquidation de la cause Palestinienne, lors de son discours au Sommet extraordinaire arabo-islamique, lundi 11 novembre à Ryad.
« Au nom de l’Egypte, je le déclare explicitement : Nous nous opposerons à tous les plans visant à liquider la cause palestinienne, que ce soit à travers le déplacement forcé ou le transfert de la population civile locale, ou en rendant la bande de Gaza invivable », a souligné le président tout en condamnant les massacres systématiques menées contre les civils dans l’enclave palestinienne.
Il a mis en garde contre les répercussions de l’agression israélienne qui se poursuit contre Gaza et le Liban, alors que « cette région du monde se trouve face à une croisée de chemins ».
« L’Egypte qui, il y a plusieurs décennies, a assumé la responsabilité d’entamer le processus de paix dans la région, et qui a préservé la paix malgré les nombreux défis, reste convaincue qu’une paix juste est le choix stratégique et unique de notre région », a-t-il insisté.
Et d’ajouter que la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec « Jérusalem-Est » pour capitale « est une condition nécessaire pour parvenir à la paix, la stabilité et le développement ».
Concernant le Liban, le président a souligné que l’Egypte soutenait le peuple du Liban et les institutions de l’Etat libanais, notamment l’armée, « dans un effort pour mettre fin à « l’agression et à la destruction auxquelles le peuple libanais est confronté » et permettre une mise en œuvre « complète et non sélective » de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
Cette résolution, qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006, prévoit la cessation des hostilités entre les deux parties et stipule que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud frontalier d’Israël.