Le 26 janvier 2025, une affaire d’arrestation arbitraire a secoué la communauté guinéenne en Égypte, avec l’interpellation du président du Conseil Guinéen d’Égypte ainsi que de trois membres de son bureau exécutif.
Mr Sow Abdallah Président de CGE
Mr Diakité Lassana Troisième Secrétaire des affaires sociales du bureau exécutif de CGE
Mr Barry Bademba Troisième Secrétaire du conflit du bureau exécutif de CGE
Mr Alex Kourouma Charger à la communication du bureau exécutif de CGE & Rédacteur en chef du site web journal www.panafricaine.info
l'arrestation a été menée par les services de la police égyptienne, dans des conditions controversées et marquées par des accusations de manipulation diplomatique.
**Des arrestations sur fond de tensions diplomatiques**
Selon plusieurs témoins et proches des personnes interpellées, l'arrestation a eu lieu après une série de négociations entre le chargé des affaires et le consul de l’ambassade de Guinée en Égypte. Ces discussions auraient conduit à la décision d'arrêter les membres du Conseil Guinéen, qui auraient été perçus comme un obstacle à certaines dynamiques internes au sein de la communauté guinéenne en Égypte.
Un témoin anonyme, qui a été en contact avec les personnes arrêtées, a confirmé que cette arrestation semblait être le résultat d’une manœuvre diplomatique, négociée entre les autorités consulaires guinéennes et les responsables de la police égyptienne. Selon cette source, les arrestations ont été menées sans respect de la procédure légale, et les membres du Conseil Guinéen n’ont pas été informés des raisons spécifiques de leur interpellation, ce qui soulève des questions sur la transparence et la légalité de l’opération.
**Un climat de tension et de confusion**
L'incident semble être le point culminant de tensions croissantes au sein du Conseil Guinéen d’Égypte. Selon les informations obtenues, des conflits internes au sein du Conseil auraient conduit à une série de désaccords sur la gestion des affaires communautaires. Ces désaccords auraient été exacerbés par l’intervention du chargé des affaires et du consul de l’ambassade de Guinée, qui, selon des sources proches, auraient pris des mesures pour exclure certains membres jugés trop influents ou résistants à leurs décisions.
L'arrestation a été opérée sans aucune information préalable sur les charges retenues contre les arrestés. Une proche des personnes interpellées a révélé qu’aucune procédure légale, comme la présentation d’un mandat d'arrêt, n’a été suivie, ce qui renforce l’idée d’une arrestation arbitraire. Ces arrestations ont provoqué une vive inquiétude parmi les membres de la communauté guinéenne en Égypte, qui dénoncent une atteinte flagrante aux droits fondamentaux de leurs compatriotes.
**Des accusations de manipulation entre diplomates et police égyptienne**
Les accusations de manipulation impliquant des diplomates guinéens et les autorités égyptiennes se sont rapidement multipliées. Selon un témoin ayant demandé l’anonymat, l’arrestation aurait été négociée sous forme de pression pour résoudre un conflit interne au sein de la communauté guinéenne. Ce témoin a également exprimé des préoccupations quant à l’implication des diplomates guinéens dans cette affaire, affirmant que les arrestations semblaient avoir pour but de remettre en place un contrôle plus strict sur la diaspora guinéenne en Égypte.
Les autorités consulaires guinéennes n’ont pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet, mais plusieurs voix dans la communauté demandent une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances de cette arrestation.
**Réactions au sein de la communauté guinéenne**
Cette arrestation a suscité une vague d’indignation au sein de la diaspora guinéenne en Égypte, qui accuse les autorités diplomatiques de manipuler la justice locale pour leurs propres intérêts. Des manifestations de soutien aux membres arrêtés ont eu lieu, et plusieurs organisations de défense des droits humains ont exprimé leur préoccupation face à cette situation.
Les Guinéens résidant en Égypte demandent des explications sur la légalité de l’arrestation, et certains appellent même à une révision du rôle de l’ambassade dans les affaires internes de la communauté guinéenne.
L'arrestation du président du Conseil Guinéen d’Égypte et de ses collaborateurs soulève de nombreuses interrogations sur l’équilibre entre la diplomatie et le respect des droits humains dans le cadre des relations internationales. L’implication du consul et du chargé des affaires dans cette affaire complexifie encore la situation, alimentant des soupçons de manipulation et de conflits d’intérêts.
Alors que les autorités guinéennes n’ont pas encore réagi officiellement, la communauté guinéenne en Égypte exige des éclaircissements sur les raisons de cette arrestation et sur la légalité des actions entreprises par les diplomates guinéens. La suite de l'affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur les relations diplomatiques entre les deux pays et sur la gestion des communautés guinéennes à l’étranger.