Ces objets conservés à l'University College Cork (UCC) en Irlande depuis le début du XXe siècle, comprennent entre autres un cercueil en bois peint contenant les restes d'une momie, et un ensemble de canopes en calcaire.
L'Egypte a récupéré une collection d'objets égyptiens qui se trouvaient en Irlande. La collection est arrivée le jeudi 12 décembre, en Egypte, d’après un communiqué publié le vendredi 13 décembre, sur la page officielle du ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités.
L’aboutissement de ce travail de restitution fait suite à la tournée européenne qu’a entamé le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi à Dublin, le 5 décembre, au Danemark, en Norvège et en République d’Irlande, ayant pour principal objectif de renforcer la coopération et la coordination entre l’Egypte et les pays européens.
Les objets restitués étaient conservés à l'University College Cork (UCC) en Irlande, depuis le début du XXe siècle, d’après le même communiqué.
La collection comprend un cercueil en bois aux couleurs vives datant de la période saïte, appartenant à une personne nommée « Hor », qui détenait le titre de « Bearer of the Lotus » (Porteur du Lotus).
A l’intérieur du cercueil, les chercheurs ont découvert des restes de momie, y compris des dents, qui appartiendraient à Hor, d’après le directeur général du Département du rapatriement des antiquités, Shaaban Abdel-Gawad, dans le communiqué.
La collection comprend également des vases canopes, en pierre calcaire, datant de la 22e dynastie de la Basse Epoque. Ces vases abritaient autrefois les organes préservés d'un prêtre nommé « Pa-Wer », dont les titres « God’s Father » (Père de Dieu) et « Guardian of the Fields of the God » (Gardien des champs de Dieu), attestent de son prestige
Cette opération de restitution marque le point culminant de plus de 18 mois de négociations et de collaboration intensives entre les autorités égyptiennes et irlandaises.
Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Sherif Fathy, a exprimé sa gratitude pour les efforts conjoints qui ont rendu ce rapatriement possible, comme il a salué la coopération entre le ministère égyptien des Affaires étrangères et son ambassade à Dublin, l'ambassade d'Irlande au Caire, ainsi que l'University College Cork (UCC), d’après le même communiqué.
Mohamed Ismail Khaled, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités (SCA), a révélé que les objets récupérés avaient été acquis par l'université entre 1920 et 1930.
Tous les objets récupérés ont été soigneusement transportés au Musée égyptien, place Tahrir, pour être restaurés. Et ce, dans le but d'être exposés avec d'autres objets rapatriés dans une exposition temporaire spéciale au cours de la période à venir, d’après le même communiqué.
« L’exposition prévue offrira au public un aperçu de la riche histoire et de l’effort déployé par l'Egypte à parvenir à récupérer ses antiquités, illégalement sorties de leur pays d’origine », a dit Mohamed Ismail Khaled.
Cette opération de restitution marque le point culminant de plus de 18 mois de négociations et de collaboration intensives entre les autorités égyptiennes et irlandaises.
Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Sherif Fathy, a exprimé sa gratitude pour les efforts conjoints qui ont rendu ce rapatriement possible, comme il a salué la coopération entre le ministère égyptien des Affaires étrangères et son ambassade à Dublin, l'ambassade d'Irlande au Caire, ainsi que l'University College Cork (UCC), d’après le même communiqué.
Mohamed Ismail Khaled, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités (SCA), a révélé que les objets récupérés avaient été acquis par l'université entre 1920 et 1930.
Tous les objets récupérés ont été soigneusement transportés au Musée égyptien, place Tahrir, pour être restaurés. Et ce, dans le but d'être exposés avec d'autres objets rapatriés dans une exposition temporaire spéciale au cours de la période à venir, d’après le même communiqué.
« L’exposition prévue offrira au public un aperçu de la riche histoire et de l’effort déployé par l'Egypte à parvenir à récupérer ses antiquités, illégalement sorties de leur pays d’origine », a dit Mohamed Ismail Khaled.