Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré avoir « lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l’aide d’un essaim de drones de combat sur la base navale d’Ashdod », dans le sud d’Israël.
Les sirènes d’alerte anti-aériennes ont été déclenchées dimanche dans de nombreuses régions d’Israël, cible d’au moins 160 tirs de projectiles par le Hezbollah à partir du Liban, selon l’armée israélienne, en guerre avec ce mouvement libanais.
Dans un communiqué, le Hezbollah a déclaré avoir « lancé, pour la première fois, une attaque aérienne à l’aide d’un essaim de drones de combat sur la base navale d’Ashdod », dans le sud d’Israël.
Plus tard dans la journée, le mouvement a ajouté avoir tiré « une salve de missiles de pointe et un essaim de drones de combat » sur une « cible militaire » à Tel-Aviv (centre) et des missiles sur la base du renseignement militaire de Glilot, voisine.
Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté ces déclarations.
Des sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti dans la journée dans de multiples régions du pays, y compris dans la grande banlieue de Tel-Aviv.
Selon les organisations de premiers secours et des hôpitaux, au moins onze personnes ont été blessées, parmi lesquelles un homme d’une soixantaine d’années dans un état « modéré à grave ».
Ces importantes salves de tirs font suite à au moins quatre frappes israéliennes dans le centre de Beyrouth la semaine dernière, dont l’une a tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammed Afif.
Dans un discours prononcé mercredi, le chef du mouvement libanais, Naïm Qassem, avait déclaré que la réponse aux récentes frappes sur la capitale devait être « attendue sur le centre de Tel-Aviv ».
L’armée libanaise, quant à elle, a déclaré qu’un soldat avait été tué dimanche et que 18 autres avaient été blessés, « dont certains grièvement, à la suite d’une attaque israélienne visant un centre de l’armée libanaise à Amriyeh », dans le sud du Liban.
Bien que l’armée libanaise ne soit pas partie prenante dans la guerre entre Israël et le Hezbollah, les frappes israéliennes ont tué 19 soldats libanais au cours des deux derniers mois, selon les autorités.
Le Liban est sous d’intenses bombardements israéliens depuis lundi 23 septembre, et l’attaque sur le pays s’élargit avec une invasion au sol le 2 octobre.
L’agression israélienne, qui a tué le chef du Hezbollah et un grand nombre de ses cadres, a également fait 1,2 million de déplacés.
Le ministère libanais de la Santé estime qu’au moins 3.670 personnes ont été tuées dans le pays depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre de cette année.