Des « avions de chasse » israéliens ont mené deux frappes dans l’après-midi sur deux bâtiments situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, causant la destruction partielle de l’un des deux bâtiments de onze étages dans le quartier de Chiyah.
L’Agence nationale d’information libanaise (Ani) a rapporté que des « avions de chasse » israéliens ont mené deux frappes vendredi 22 novembre dans l’après-midi sur deux bâtiments situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, régulièrement pilonnée par Israël depuis deux mois.
Le missile ayant partiellement détruit l’un des deux bâtiments de onze étages dans le quartier de Chiyah était visible sur les clichés pris par un photographe de l’AFP. Les sept derniers étages du bâtiment se sont effondrés.
De nombreuses personnes ont fui vers le quartier à majorité chrétienne de Aïn el-Remmaneh, voisin de Chiyah, selon l’Ani.
L’aviation israélienne a également mené plusieurs frappes sur la ville de Khiam depuis le matin du vendredi 22 novembre, ciblant différentes parties de la ville avec des obus lourds, tandis que des soldats israéliens effectuent des opérations de minage et d’explosion des maisons et des bâtiments dans la ville, tout en tirant des rafales de mitrailleuses intensives, selon l’agence de presse libanaise ANI.
L’aviation de l’ennemi a mené une série de frappes sur Ghazieh et un drone de « l’ennemi » a mené une frappe à l’entrée du village de Zawtar charkieh, tandis qu’un autre drone israélien a mené vers 14h15 une frappe par roquette guidée sur les abords du village de Sir al-Gharbieh et une nouvelle frappe sur sur Al-Haouche à Tyr, selon le correspondant de l’agence.
Le Centre des opérations d’urgence relevant du ministère de la Santé publique, a publié un communiqué annonçant que « l’ennemi israélien » a continué à cibler les secouristes et les installations de secours dans le sud, accumulant des crimes de guerre flagrants.
Pour la deuxième fois consécutive, l’occupation israélienne a attaqué une équipe de l’Association de la santé islamique – Défense civile, ce qui a fait trois morts parmi les secouristes et trois autres blessés.