12/09/2024
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Al-Sissi participe au sommet du G20 au Brésil

C’est la quatrième participation de l’Egypte aux sommets du G20 après les sommets présidentiels chinois en 2016, japonais en 2019 et indien en 2023. Le sommet abordera cette année un certain nombre de thèmes prioritaires pour les pays en développement, notamment « l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté et la faim ».

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi se rend dimanche 17 novembre à Rio de Janeiro à l’invitation de son homologue brésilien Lula da Silva, pour participer au sommet du G20 qui a lieu les 18 et 19 novembre au Brésil.

« C’est la quatrième participation de l’Egypte aux sommets du G20 (depuis sa création en 1999, ndlr), après les sommets présidentiels chinois en 2016, japonais en 2019 et indien en 2023, ce qui reflète le respect accordé par la communauté internationale à l’Egypte sur la scène politique et économique mondiale », rappelle un communiqué de la présidence de la République.

Le sommet abordera cette année un certain nombre de thèmes prioritaires pour les pays en développement, notamment « l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté et la faim », « la réforme des institutions de gouvernance mondiale » et « la transition énergétique dans le contexte du développement durable ».

Le président Al-Sissi prononcera des discours qui porteront « sur les efforts de développement déployés par l’Egypte, les défis auxquels sont confrontés les pays en développement pour atteindre les objectifs de développement durable, particulièrement dans le contexte des fluctuations internationales actuelles sur les plans politique et économique, ainsi que sur la vision de l’Egypte en ce qui concerne la nécessité de renforcer la solidarité et la coopération internationale pour surmonter ces défis », précise la Présidence.

Al-Sissi abordera également les crises liées à l’instabilité régionale et l’escalade guerrière israélienne en Palestine et au Liban, ainsi que les efforts déployés par l’Egypte pour rétablir la stabilité au Moyen-Orient.

Réduire le fardeau croissant de la dette 

Le sommet comprendra le lancement officiel de « l’Alliance mondiale contre la pauvreté et la faim », une alliance internationale lancée par le Brésil dans le cadre de sa présidence du G20, qui vise à promouvoir l’inclusion sociale et à éradiquer la pauvreté et la faim en mobilisant des ressources financières et des connaissances pour accélérer les efforts mondiaux de lutte contre la pauvreté et la faim, comme le prévoient les objectifs de développement durable.

En marge du sommet, Al-Sissi doit également rencontrer un certain nombre de dirigeants mondiaux pour discuter des moyens de renforcer les relations bilatérales et les mécanismes visant à améliorer la coopération internationale dans le domaine de la réalisation des objectifs de développement durable, ainsi que des efforts visant à rétablir la paix et la sécurité régionales, afin de réaliser les aspirations des peuples à la prospérité et au développement.

Les dirigeants devraient adopter une déclaration à l’issue du sommet. Une délégation égyptienne dirigée par l’ambassadeur Raji El-Etreby, ministre adjoint des affaires étrangères et représentant de l’Egypte auprès des BRICS et du G20, avait participé le 11 novembre aux réunions préparatoires des représentants des dirigeants du G20 tenues à Rio.

L’acronyme « Brics », ou « Brics+ » désormais, désigne un groupe composé de neuf pays. Outre le Brésil et l’Egypte, il comprend également la Russie, l’Inde, Chine, l’Afrique du Sud, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran.

L’Egypte a fait de l’allègement des souffrances des pays en développement résultant des crises économiques une de ses priorités lors de l’édition 2024 du sommet. Selon elle, seule une réforme radicale du système économique international permettrait d’aboutir à un résultat et de renforcer les capacités des pays en développement afin d’assurer les financements nécessaires à la mise en oeuvre de ces programmes.

L’Egypte entend mettre à profit ce sommet pour voir comment réduire le fardeau croissant de la dette liée à la hausse du taux d’inflation mondial, stimuler la relocalisation des industries et les transferts de technologie ou encore faciliter l’exportation des biens et services des pays en développement sur les marchés des pays développés.

 

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