Les besoins en investissements climatiques mondiaux devraient s’élever à 6 700 milliards de dollars par an. Entre 2 300 et 2 500 milliards de dollars doivent être destinés aux pays en développement et émergents hormis la Chine.
En marge de sa participation vendredi 15 novembre à la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), la ministre de la Planification et de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a demandé à réformer le système de financement climatique pour mieux répondre aux besoins des pays en développement.
« Les besoins de financement pour s’adapter au changement climatique augmentent et le système financier actuel n’est pas en mesure de répondre aux exigences des pays en développement et émergents. Il faut chercher des mécanismes novateurs pour attirer les financements privés et mettre en place des programmes de financement climatique plus innovants », a-t-elle expliqué dans un communiqué publié par le Conseil des ministres après sa participation au lancement du rapport des experts sur les progrès vers le financement climatique.
Le rapport estime que d’ici 2030, les besoins en investissements climatiques mondiaux devraient s’élever à un montant entre 6 300 et 6 700 milliards de dollars par an. Selon le apport, entre 2 300 et 2 500 milliards de dollars doivent être versés aux pays en développement et émergents hormis la Chine.
Al-Mashat a expliqué que le gouvernement avait élargi le rôle du secteur privé dans l’action climatique.
« En 2030, l’énergie renouvelable en Egypte représentera 42 % des sources d’énergie, et 60% en 2040, ce qui en fait un acteur puissant dans les efforts visant à lutter contre le changement climatique et à promouvoir la croissance verte », a tenu à souligner la ministre.
Al-Mashat a également pris note des efforts du gouvernement pour porter à 40 % la proportion de projets verts dans le plan d’investissement, avec l’objectif affiché d’atteindre 50 % au cours des prochaines années.
En outre, l’Egypte met en œuvre un projet massif d’interconnexion électrique avec l’Arabie saoudite.
La COP 29 (Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques) qui a débuté lundi, doit s’achever le 22 novembre 2024.