L’Egypte suggère de former un organe de gouvernance pour la bande de Gaza, nommé le « Comité communautaire de soutien au peuple de Gaza ». Ce comité serait chargé d’organiser la distribution des aides humanitaires aux Palestiniens de la bande de Gaza et de superviser le poste-frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte.
Le Fatah et le Hamas font preuve de plus de flexibilité et de positivité à l’égard de la création du Comité de soutien pour gérer les affaires de la bande de Gaza, a déclaré une source sécuritaire à Ahraminfo samedi 2 novembre.
La tenue au Caire de réunions entre le Fatah et le Hamas a discuté la création d’un comité de soutien, ainsi que la gestion des affaires de la bande de Gaza.
« Ces réunions sont une affaire purement palestinienne et les efforts égyptiens visent à unifier les rangs palestiniens et à alléger les souffrances du peuple palestinien frère », a dit la source.
La source sécuritaire égyptienne informée a indiqué que le Fatah et le Hamas ont une vision positive envers les efforts égyptiens concernant la formation d’un comité communautaire de soutien malgré les défis auxquels la cause palestinienne est confrontée.
La source a également affirmé que les efforts déployés par l’Egypte avec les parties palestinienne et israélienne bénéficient d’un soutien international. « Les efforts de l’Egypte tentent de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, de restaurer le calme, malgré le rejet de l’une des deux parties de coopérer ».
L’Egypte déploie d’immenses efforts pour revenir sur la voie des négociations bloquée depuis juillet dernier.
« La réunion du Fatah et du Hamas au Caire vise à réaliser l’unité palestinienne, rejetant toute séparation de la Cisjordanie de la bande de Gaza », a affirmé la source.
Selon la source, le Comité de soutien devra être créé par un décret présidentiel du président palestinien, Mahmoud Abbas. Il sera chargé de la gouvernance de la bande de Gaza et sera composé de personnalités indépendantes.
Un commité communitaure de soutien
L’Egypte suggère de former un organe de gouvernance pour la bande de Gaza, nommé le « Comité communautaire de soutien au peuple de Gaza ». Ce comité serait chargé d’organiser la distribution des aides humanitaires aux Palestiniens de la bande de Gaza et de superviser le poste-frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte.
Le comité serait également chargé de lancer les efforts de reconstruction à Gaza.
L’Egypte suggère de former un organe de gouvernance pour la bande de Gaza, nommé le « Comité Communautaire de Soutien au Peuple de Gaza ». Ce comité serait chargé d’organiser la distribution des aides humanitaires aux Palestiniens de la bande de Gaza, et de superviser le poste frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte.
Le comité serait également chargé de lancer les efforts de reconstruction à Gaza.
Lors de leurs précédents pourparlers, il y a deux semaines, le Hamas avait proposé que le comité soit placé sous la supervision collective des factions palestiniennes.
Le Fatah a soutenu l’intégration du comité au sein de la structure gouvernementale palestinienne officiellement établie par décret du président Mahmoud Abbas, faisant de la présidence et du gouvernement ses points de référence permanents.
Cependant, les deux parties ont convenu de revenir après avoir étudié les propositions avec leurs dirigeants respectifs.
Hamas accuse Israël de semer la confusion
« Les propositions actuelles d’une trêve de quelques jours ne feront que semer la confusion et ne garantissent ni la cessation de l’agression, ni le retrait, ni le retour des déplacés », a annoncé l’un des dirigeants du Hamas, Ezzat Al-Rishq, d’après un communiqué publié par le mouvement Hamas sur son compte officiel sur Telegram.
« Le mouvement traite positivement toutes les propositions et idées qui garantissent l’arrêt total de l’agression et le retrait global des forces de l’occupation de la bande de Gaza », poursuit le communiqué.
D’après le dirigeant du Hamas, Netanyahu traîne pour gagner du temps et utilise les négociations comme couverture pour poursuivre son agression.
« Le jeu d’échange de rôles entre l’occupation et l’Administration américaine se poursuit au Liban comme à Gaza ».
Un responsable du Hamas avait affirmé jeudi 1er novembre que Le Hamas insiste sur le fait « qu’une condition nécessaire à tout accord visant à libérer les otages est l’engagement de l’ennemi à une cessation complète de la guerre et à un retrait complet des forces armées de l’occupation de la bande de Gaza »