« Malgré la pression exercée sur la mission (…) les soldats de maintien de la paix restent stationnés dans toutes les positions », a cependant assuré la mission de maintien de la paix de l’ONU.
Un « bulldozer » de l’armée israélienne a « délibérément démoli » dimanche une « tour d’observation et la clôture » d’une position de la Finul à Marwahin dans le sud du Liban, a annoncé dans un communiqué la mission de maintien de paix de l’ONU.

« Malgré la pression exercée sur la mission (…) les soldats de maintien de la paix restent stationnés dans toutes les positions », selon le communiqué. « Nous continuerons d’accomplir les tâches pour lesquelles nous avons été mandatés », à savoir « surveiller et rendre compte » de la situation à la frontière entre Israël et le Liban, ajoute la Finul.
Ce dimanche, Israël, en guerre contre le Hamas et le Hezbollah, a mené des dizaines de frappes aériennes dans le sud du Liban. Plus de 50 localités ont été bombardées dimanche dans cette région frontalière d’Israël, selon l’agence de presse libanaise Ani, qui a également rapporté que l’armée israélienne y « dynamitait » des maisons dans des villages.
Israël veut « détruire » le Hezbollah
Selon l’Ani, le village frontalier de Khiam a été bombardé à 14 reprises en un quart d’heure. L’armée libanaise, qui ne prend pas part au conflit, a annoncé la mort de trois soldats dans une frappe israélienne dans le Sud.
Visitant des troupes dans le nord d’Israël, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a assuré que l’armée « détruit » le Hezbollah, « dans tous les villages le long de la frontière ». Israël dit vouloir y neutraliser le mouvement islamiste pour permettre le retour chez eux de quelque 60 000 habitants du nord d’Israël, déplacés par ses tirs de roquettes incessants.
Le Hezbollah a de son côté revendiqué des tirs de roquettes dans le nord d’Israël visant notamment trois bases militaires près d’Haïfa et Safed, ainsi que contre des troupes israéliennes dans le sud du Liban. Au moins 1 454 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, d’après un décompte de l’AFP basé sur des données officielles, et à la mi-octobre, l’ONU recensait près de 700 000 déplacés.
Source: Le Parisien