Le gouvernement mexicain a promis de sanctionner les soldats impliqués dans la mort de six migrants, dont des Egyptiens, mardi 1er octobre.
Le ministère des Affaires étrangères et de l’Emigration suit de près les circonstances de l’incident qui a entrainé la mort de plusieurs citoyens égyptiens au Mexique, rapporte un communiqué du ministère publié jeudi 3 octobre au soir sans préciser leur nombre. Le ministère a présenté également ses sincères condoléances aux familles des victimes.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Tamim Khallaf, a déclaré que le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty, a demandé au secteur consulaire et l’ambassade d’Egypte au Mexique de suivre l’affaire et de contacter les autorités mexicaines pour éclaircir les détails de l’incident.
Six migrants, originaires d’Egypte, du Salvador et du Pérou, ont été tués, mardi 1er octobre, par des soldats sur une route du Chiapas, près du Guatemala dans le sud du Mexique.
Les six victimes circulaient dans un convoi de trois véhicules parmi un groupe de 33 migrants de différentes nationalités : égyptienne, népalaise, cubaine, indienne et pakistanaise », a indiqué le ministère.
Dix autres migrants ont été blessés par les tirs et transférés par l’armée à l’hôpital, tandis que 17 sont indemnes.
« Cet acte déplorable doit faire l’objet d’une enquête et être sanctionné », a dénoncé jeudi la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum, lors de sa conférence de presse quotidienne, 48 heures après son investiture mardi, jour également de la mort des six migrants
L’ex-maire de Mexico a, en réponse à une question, seulement indiqué que les six victimes étaient originaires d’Égypte, du Salvador et du Pérou et que les autorités mexicaines sont en contact avec les ambassades pour « apporter de l’aide aux proches des personnes qui sont mortes ».
Les soldats qui ont tiré « ont déjà été mis à disposition du parquet général de la République », affirme un communiqué du ministère de la Défense mercredi.
« Cette situation ne peut pas se répéter », a assuré pour sa part la présidente de gauche, promettant des « mesures ».
L’enquête, à la charge du parquet général, doit déterminer les responsabilités dans cet incident.