Les BRICS+, ce groupe économique qui ne cesse de s’étendre, attire de plus en plus de pays émergents désireux de rejoindre ses rangs.
Dans ce contexte d’élargissement, l’Azerbaïdjan vient d’annoncer officiellement sa candidature pour devenir le onzième membre des BRICS+.
Cette démarche, annoncée le 20 août, s’inscrit dans une stratégie plus large de Bakou visant à renforcer sa position sur la scène internationale. Pour ce pays du Caucase, l’adhésion aux BRICS+
représente une opportunité de consolider ses liens économiques et diplomatiques avec des puissances majeures comme la Russie et la Chine, tout en préservant une certaine indépendance vis-à-vis des blocs traditionnels.
L’attrait des BRICS+ pour Bakou ne se limite pas aux aspects économiques.
Sur le plan géopolitique, l’Azerbaïdjan cherche à se positionner comme un carrefour stratégique entre l’Est et l’Ouest.
Le pays aspire à devenir un maillon essentiel des échanges commerciaux, notamment en se profilant comme une voie de passage privilégiée pour le transport ferroviaire entre la Chine et l’Europe.
Cette ambition s’accompagne d’une volonté de diversifier ses partenariats, comme en témoigne son rôle croissant de fournisseur de gaz pour l’Europe, une position renforcée depuis le début du conflit en Ukraine.
L’intégration de l’Azerbaïdjan aux BRICS+ n’est cependant pas acquise d’avance. Le processus d’adhésion, qui se déroule en quatre étapes, peut s’étendre sur plusieurs mois, voire années.
La Russie, qui préside actuellement le groupe, a annoncé une pause dans le processus d’élargissement, afin de mieux définir les critères d’admission et d’éviter une dilution des intérêts et objectifs des BRICS+.