Présenté ces derniers jours dans la presse comme un possible recours pour Matignon, Karim Bouamrane, maire socialiste de Saint-Ouen, a défendu la candidature de Lucie Castets, choisie par le Nouveau Front populaire. « Je n’ai aucune ambition personnelle », assure-t-il, dans « La Voix du Nord ».
Il a mis fin à la rumeur. Présenté ces derniers jours dans la presse comme un possible recours pour Matignon, Karim Bouamrane, maire socialiste de Saint-Ouen, assure dans une interview à La Voix du Nord n’avoir « aucune ambition personnelle ». « Il n’y a pas de sujet et l’Élysée ne m’a rien proposé », évacue-t-il.
« Si jamais le président de la République me faisait l’honneur de me proposer Matignon, je me retournerais vers ma famille politique car on ne peut accepter cette fonction sans disposer d’une dynamique pour construire un chemin vers les mesures nécessaires en faveur des bas salaires, des services publics, de la santé, du logement et de la sécurité », ajoute-t-il.
Il appelle à « un compromis global »
Dans cette interview, l’édile apport son soutien à Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon. Elle « doit être nommée Première ministre », défend celui qui appelle aussi à « un compromis global » pour « éviter l’instabilité institutionnelle ».
Si Karim Bouamrane assure à La Voix du Nord que le NFP « doit prendre le leadership » et que les propositions de la gauche « doivent être prioritaires », il estime que « le futur gouvernement doit être représentatif du poids de chacune des formations républicaines ».