Face aux craintes d’un embrasement, la Suède, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Jordanie ont appelé ces dernières 24 heures leurs ressortissants à quitter le Liban immédiatement.
Après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France a appelé dimanche 4 août, ses ressortissants à quitter immédiatement le Liban face aux craintes d’une escalade militaire entre l’Iran et ses alliés d’une part et Israël de l’autre, après l’assassinat du chef du Hamas et du commandant du Hezbollah.
Ces dernières heures, une attaque au couteau a fait deux morts dont une femme près de Tel-Aviv, et le Hezbollah libanais a tiré des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël dont la majorité ont été interceptées par le système anti-aérien israélien.
L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran. Son assassinat est survenu quelques heures après une frappe revendiquée par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth mardi soir.
Les dirigeants iraniens ainsi que le Hezbollah et le Hamas ont juré de venger la mort de Haniyeh et Chokr, le guide suprême d’Iran, Ali Khamenei, menaçant Israël d’un « châtiment sévère » et le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah évoquant une riposte qui fera « pleurer » les Israéliens.
En face, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays était à un « niveau très élevé » de préparation pour n’importe quel scénario, « tant défensif qu’offensif ».
Principal allié d’Israël, les Etats-Unis ont annoncé le renforcement de leur dispositif militaire au Moyen-Orient, notamment pour « doper le soutien à la défense d’Israël ».