LE CAIRE – 17 juillet 2024 : L’assistant du ministre des Affaires étrangères pour les Affaires européennes, Khaled Emara, et le secrétaire général adjoint du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), Simon Mordue, ont présidé mardi le quatrième cycle du dialogue de haut niveau entre l’Égypte et l’Union européenne (UE) sur la migration.
Du côté égyptien, étaient présents des représentants des ministères de l’Éducation, de la Coopération internationale, de la Solidarité sociale et du Travail ainsi que du Comité national de coordination pour la lutte et la prévention de la migration illégale et de la traite des êtres humains (NCCPIMTIP).
Le dialogue a porté sur les circonstances régionales qui sont à l’origine du phénomène, sur les causes profondes découlant des conditions politiques, économiques, sécuritaires et sociales, ainsi que sur les moyens d’y faire face dans le cadre du Pacte de l’UE sur la migration et l’asile. Ce document, qui entrera en vigueur en 2026, vise à réguler et à coordonner les arrivées irrégulières entre les États membres de l’UE.
Les deux parties ont convenu de renforcer les canaux légaux de migration et de gérer le processus de manière équilibrée et globale. Elles ont également convenu de l’importance d’attirer davantage d’investissements européens nécessaires à la création d’emplois décents et de renforcer les capacités de l’Égypte en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
Cela s’inscrit dans le contexte de la consolidation de la stabilité et du développement de l’Égypte, qui est une pierre angulaire de la sécurité de l’UE et du Moyen-Orient, et qui accueille déjà plus de 10 millions de migrants et de réfugiés.
Les trois derniers cycles ont eu lieu en décembre 2017, juin 2019 et novembre 2021. En mars, l’Égypte et l’UE ont signé un accord visant à élever leurs relations au niveau de partenariat stratégique global.