Les élections législatives en Syrie se déroulaient lundi dans les zones contrôlées par le gouvernement, marquant la quatrième élection depuis le début du conflit en 2011. Un total de 8 151 bureaux de vote ont ouvert pour permettre aux citoyens syriens de choisir leurs représentants au parlement, malgré un contexte économique extrêmement précaire exacerbé par des années de guerre, des sanctions occidentales, la pandémie de COVID-19 et la diminution de l’aide humanitaire.
Ces élections de 2024 excluent les régions du nord-ouest de la Syrie, sous contrôle rebelle, ainsi que le nord-est du pays, dominé par les Forces démocratiques syriennes, une alliance soutenue par les États-Unis et dirigée par les Kurdes. Contrairement aux élections présidentielles, les Syriens vivant à l’étranger, dont le nombre a considérablement augmenté depuis le début de la guerre civile, ne peuvent pas participer au vote législatif.
Le nombre exact d’électeurs éligibles n’est pas précisé, mais malgré les défis multiples, les autorités syriennes ont maintenu que ces élections sont essentielles pour la démocratie et la stabilité dans le pays, alors que la reconstruction et la réconciliation nationale demeurent des objectifs difficiles à atteindre dans un contexte de division profonde et de dévastation généralisée.