vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce samedi 13 juillet.
Le fait du jour
Moscou a mis en garde samedi l’Europe en affirmant que la décision de Washington de déployer en Allemagne des missiles américains à longue portée risquait avant tout d’exposer les populations du continent, dont les capitales deviennent en retour des cibles pour la Russie.
« C’est une situation paradoxale », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. « L’Europe est une cible pour nos missiles, notre pays est une cible pour les missiles américains en Europe. Nous avons déjà connu cela, nous l’avons traversé. Nous avons la capacité de contenir ces missiles, mais les victimes potentielles (d’une riposte russe, NDLR) sont les capitales de ces pays européens ».
La déclaration du jour
« C’est une erreur. Je pense que les États-Unis ont beaucoup soutenu les Ukrainiens. Nous pouvons oublier certaines erreurs, je pense que c’est le cas. » »
Volodymyr Zelensky est revenu sur la bourde de Joe Biden, qui l’a présenté jeudi comme le « président Poutine » lors du sommet de l’Otan à Washington, et il ne semble pas lui en tenir rigueur plus que ça. Bon en même temps, lorsque les Etats-Unis prêtent des dizaines de milliards et des tonnes d’armes, on évite de les bouder pour une erreur de prénom.
La tendance
Deux bâtiments de combat russes sont arrivés dans le port chinois de Zhanjiang (Sud) pour participer à des exercices navals conjoints, a annoncé samedi le ministère russe de la Défense.
L’exercice, dont la phase pratique se déroulera de lundi à mercredi, prévoit des manoeuvres conjointes de défense anti-aérienne et de lutte anti-sous-marine notamment, avec la participation d’avions chinois spécialisés dans ce dernier domaine, selon le ministère russe. La Chine et la Russie se sont grandement rapprochées depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en 2022 et les deux pays revendiquent une « amitié sans limite », cimentée notamment par leur volonté de réduire l’influence des Etats-Unis et de l’Occident en général dans les affaires internationales.
