CINEMA :
« La Momie »
Le 11 juillet
Bibliothèque d’Alexandrie. Al-Chahtbi
« La Momie » (Al-Mummia) du grand réalisateur Chadi Abdel-Salam, est un film métaphorique et visionnaire qui transmet des pans de la culture égyptienne antique et décale la notion de temps. Le film débute par la parole du « Livre des morts », à l’époque de l’Egypte Antique qui a valeur de formule magique et religieuse, mais qui est aussi en prise avec la réalité égyptienne de l’époque, la défaite de la Guerre des six jours qui s’est déroulée en 1967, deux ans avant le tournage du film. Les événements de ce dernier qui pose la question de l’identité : « Perdre son nom c’est perdre son identité », se déroulent la nuit, dans une ambiance lunaire et de réverbérations sur des décors naturels où temples, déserts, felouques et rives du Nil, ont une présence magnétique.
Hiba El Gizouli
Le 11 juillet, à 22h
Cairo Jazz Club. Rue 26 juillet, Agouza.
Chanteuse et compositrice, la Soudanaise Hiba El Gizouli s’engage dans les diverses activités musicales et théâtrales, celles qui mettent largement l’accent sur l’importance des femmes dans le domaine de la musique. Avec la troupe « Aradib », elle animera une soirée de musique soudanaise aux sons émouvants, aux mélodies envoûtantes et à la voix puissante. A savoir que Hiba El Gizouli a cofondé et dirigé « Salute Yal Bannot » (respect envers les filles), l’un des premiers groupes musicaux formés exclusivement de femmes musiciennes à Khartoum.
Amer Al-Touni
Le 11 juillet, à 20h
Sakiet El Sawy. Rue 26 juillet, Zamalek.
La troupe « Al-Mawlawiya » des derviches tourneurs de Amer Al-Touni, s’inspire de la tradition soufie turque à laquelle elle lui ajoute un air contemporain. Elle présente sa propre version de chant et de danse religieux. Au niveau du chant, c’est le mawal, les invocations et les chansons religieuses les plus populaires. Alors qu’au niveau de la musique, les instruments traditionnels de la musique soufie (nay, rebab et tambours de basque) se mêlent à d’autres, plus occidentaux (violon, guitare). Au programme, un extrait des poèmes des grands maîtres soufis : Jalaleddine Al-Roumi, Ibn Al-Farid, Al-Hallaj et autres.