Le procès de Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ancienne présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, débutera finalement le 16 octobre, après qu’un tribunal de la capitale sud-africaine ait pris cette décision lors d’une audience courte ce mardi. L’affaire a été renvoyée à la Haute Cour de Pretoria en raison de sa gravité.
Nosiviwe Mapisa-Nqakula est confrontée à plusieurs accusations de corruption et de blanchiment d’argent en vertu des lois anti-corruption et anti-crime organisé en vigueur en Afrique du Sud. Elle est accusée d’avoir sollicité un montant de 4,5 millions de Rands d’un soumissionnaire dans le cadre de l’attribution d’un marché pour l’Armée sud-africaine. Selon les allégations, elle aurait reçu des pots-de-vin totalisant 2,1 million de Rands entre décembre 2016 et juillet 2019.
Ce procès suscite une attention particulière en Afrique du Sud, mettant en lumière les enjeux de la lutte contre la corruption au plus haut niveau du gouvernement. Les audiences devant la Haute Cour de Pretoria seront cruciales pour déterminer la culpabilité ou l’innocence de l’ancienne ministre de la Défense dans cette affaire complexe et controversée.