Sous la présidence du Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministère du Plan et de la Coopération Internationale a ouvert ce vendredi 5 juin 2024, les travaux de la conférence des ambassadeurs et chefs d’agences de coopération en poste à Conakry. Cette conférence a porté sur le projet de création de l’Institut International pour le Développement de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire et a réuni différents acteurs du secteur de la coopération internationale et les parties prenantes, dont le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
Pour les initiateurs, ‘’la création de cet institut représente une étape cruciale dans le renforcement de la coopération entre les pays du Sud et le reste du monde, en mettant l’accent sur des projets concrets et des échanges de bonnes pratiques. Cela souligne l’engagement de notre pays dans la promotion de la coopération internationale et le développement scientifique, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable à l’échelle mondiale.’’
« La création à Conakry de l’Institut de Coopération Sud-Sud et Triangulaire ne serait que justice rendue au peuple de Guinée par rapport à sa contribution à la décolonisation en Afrique. C’est pourquoi la politique que nous menons, sous la direction du ministre du Plan et de la Coopération Internationale, est en droite ligne avec le repositionnement, une des valeurs prônées par le CNRD. Notamment, être éligible au Millennium MCC des États-Unis, prendre en compte le projet de Gateway de l’Union Européenne ; veiller à atteindre les objectifs des Nations Unies du Global Compact pour les ODD de 2030 », a indiqué le Premier ministre dans son discours.
Selon le ministre du Plan et de la Coopération, Ismaël Nabé, ‘’l’Institut International de Développement de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire aura pour vocation d’aider les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, à atteindre leur autonomie individuelle et collective ainsi que leur développement durable et inclusif dans un contexte de changement et de crises multiples. En les appuyant dans le renforcement des capacités en matière de recherche et de formation dans tous les domaines de la coopération Sud-Sud et triangulaire, ainsi que dans les échanges d’expériences réussies.
De son côté, le ministre de l’Enseignement Supérieur estime qu’au-delà de l’aspect de repositionnement de notre pays, cet institut va venir élargir la palette des offres de formation que la Guinée pourrait offrir à ses étudiants, à l’Afrique et au monde de la coopération. Mais également, il permettra de faciliter la coopération technique, scientifique et culturelle avec les autres pays du Sud à moindre coût.